
ATELIERS
Ateliers mensuels en format virtuels sur la plateforme Zoom
(relâche les mois de juillet, août et décembre).
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RÉSUMÉS DES ATELIERS PRÉCÉDENTS
ATELIER D’INFORMATION DU LUNDI 20 OCTOBRE 2025 – COMPTE RENDU DU GSCP
Nombre de participants : 49
La réunion a été présidée par le Dr Jean-Baptiste Lattouf, uro-oncologue, et professeur agrégé de clinique au département de chirurgie de l’Université de Montréal.
Dr Lattouf s’est surspécialisé pendant deux ans en urologie oncologique aux États-Unis aux National Institutes of Health. Il a développé une expertise, entre autres, dans le traitement du cancer du rein et de la prostate, ainsi qu’en recherche clinique. Il a finalement acquis une expertise laparoscopique à travers une formation en Autriche (Linz).
Son expertise comprend les chirurgies oncologiques complexes, la chirurgie laparoscopique rénale et surrénalienne ainsi que la chirurgie robotique.
Dr Lattouf nous a exposé les bénéfices et les considérations reliés à la procédure chirurgicale assistée par robot :
La chirurgie est considérée en vue de réduire les chances de mourir de la maladie et non de guérir le patient.
Nous comprenons que ce sont principalement les hommes de moins de 65 ans qui ont le plus bénéficié de la prostatectomie selon des études. Parmi les plus âgés, des chercheurs n'ont pas constaté de différence notable entre des groupes ayant subi la chirurgie, et d’autres ayant été suivis de près et ayant reçu un autre traitement. Cela est dû surtout du fait qu'avec l'âge il y a un plus grand risque de mortalité lié à d'autres maladies.
Au regard de sa propre expertise, le Dr Lattouf nous a expliqué en quoi consistait la prostatectomie radicale robotique à l’aide de courts vidéos. Le chirurgien est assis près de la table d'opération et se sert de télécommandes pour faire bouger les bras robotisés. Ceux-ci sont munis de caméras vidéo minuscules et d’instruments chirurgicaux qui enlèvent du tissu à travers de petites incisions. Les bras robotisés peuvent plier et tourner comme le fait un poignet humain. La prostatectomie robotique offre aussi certains avantages comparativement à la prostatectomie radicale ouverte, dont une perte de sang et une douleur moins importante, une hospitalisation plus courte, un rétablissement plus rapide et une sonde qui demeure en place moins longtemps.
Il est intéressant de noter que près de 85% des prostatectomies radicales aux ÉtatsUnis sont effectuées à l’aide de la robotique. Au Canada, la limitation à l’accès à la robotique est surtout une question financière car de plus en plus de chirurgiens sont formés à cette technique.
Dr Lattouf a par la suite répondu aux questions des participants.
Qu’en est-il de la laparoscopie : Avec la chirurgie laparoscopique traditionnelle, le chirurgien tient les instruments entre ses mains alors qu'ils sont fixés au robot dans le cas de la chirurgie assistée. La chirurgie assistée par un robot permet une plus grande flexibilité et une plus grande amplitude de mouvement avec les instruments. La laparoscopie demeure cependant une approche plus difficile pour le chirurgien alors que pour le patient cela n’a pas d’impact.
Comment un médecin résident développe-t-il son expertise : Le chirurgien et le résident travaillent avec deux consoles synchronisées et le chirurgien a le contrôle absolu sur le déroulement de l’opération. Le résident a aussi accès à de la formation via une application informatisée.
Marge positive : Bien que la technologie soit de plus en efficace, il n’en demeure pas moins selon le Dr Lattouf qu’on ne peut tout voir lors de l’intervention et que seules les analyses pathologiques peuvent confirmer le dépassement capsulaire.
La prostate peut-elle être soudée au rectum en raison du cancer : Non cela ne peut être le cas mais fréquemment on parlera d’une inflammation de la prostate qui aura comme conséquence entre autres, une douleur ou une sensation de pression dans le rectum.
La prostatectomie après la radiothérapie : Cela est toujours possible selon le Dr Lattouf mais cela représente un plus grand défi. Le taux de complication passerait de 15% à 75% pour l’incontinence et 100% pour la dysfonction érectile.
Le cancer métastatique er les chances de guérison : On ne peut pas parler de guérison… et lorsqu'il y a des métastases, le cancer de la prostate de stade IV présente une espérance de vie à 5 ans d'environ 50 %. Malgré cette statistique, il est toutefois possible de vivre bien plus longtemps avec un cancer de la prostate métastatique comme 10 ans et plus dans certains cas.
La radiothérapie fractionnée… est-ce une bonne approche : Des études récentes révèlent qu’il serait possible de réduire davantage la durée des traitements en livrant une plus forte dose de radiation par séance (ultra-hypofractionnement), sans que l’efficacité et l’innocuité soient compromises. De plus, le recours à l’ultra-hypofractionnement pourrait accroître l’accessibilité aux traitements et favoriser l’utilisation judicieuse des équipements et des effectifs en radiooncologie.
L'énucléation de la prostate : Cette procédure utilise un laser pour retirer le tissu qui bloque le flux urinaire. Un instrument séparé est ensuite utilisé pour sectionner le tissu prostatique en fragments facilement amovibles. Dr Lattouf confirme que ce n’est pas en vue de traiter le cancer.
Est-il possible de sauver les nerfs érectiles avec la chirurgie robotique : On ne peut savoir vraiment mais par suite du toucher rectal et par des biopsies, le chirurgien aura une bonne idée si le cancer est localisé ou pas et à savoir si la décision est ou de ne pas d’élargir la zone d’exaction afin de protéger ou pas les bandelettes érectiles. Dans tous les cas, la prostate sera entièrement enlevée dans le cadre d’une prostatectomie radicale et si partiellement, ce ne sera que dans le cas d’une hypertrophie bénigne.
Pour plus d’information, nous vous invitons à consulter le livre du Dr Saad que l’on trouve sur le site internet du Groupe de Soutien : https://soutienprostatechum.org/
Nous aimerions ici remercier Dr Lattouf pour sa participation, son enthousiasme et la clarté de ses réponses car ce fut dès plus appréciés par l’ensemble du groupe.
Luc Meilleur, patient partenaire accompagnateur
ATELIER D’INFORMATION EN VIRTUEL DU LUNDI 30 JUIN 2025 – COMPTE RENDU DU GSCP
Nombre de participants : 24
La réunion a été présidée par le Dre Carole Lambert, Radio-oncologue, et
Professeure titulaire, Département de radiologie, radio-oncologie et médecine nucléaire, Université de Montréal
Voici les sujets abordés durant cette rencontre d’une durée d’une heure :
Prostatectomie radicale : Nous avons abordé les bienfaits des exercices de Kegel, de la physiothérapie et du sport dans le cadre de la récupération physique à la suite de l’opération.
Hormonothérapie : Nous avons abordé la question du manque d’énergie et de la fatigue dans le cadre d’un traitement d’hormonothérapie. Dre Lambert a encore une fois fait ressortir les bienfaits de faire de l’exercice dans cette optique.
Hormonothérapie & libido : Nous avons aussi abordé la question de la baisse de libido durant les traitements et comme l’a bien expliqué Dre Lambert, il y a plusieurs facteurs sous-jacents qui peuvent autrement expliquer cette condition. Par ailleurs, elle a précisé qu’il n’est pas anormal de constater une récupération de seulement 50% du niveau de testostérone après 2 ans de traitement.
Séances de radiothérapie : Dre Lambert nous a fait part des critères normalement indiqués pour procéder avec des séances de radiothérapie. Au niveau de la durée, nous comprenons que la décision se prend selon que nous parlons d’un cancer peu agressif, d’un risque intermédiaire défavorable ou d’un risque avancé.
Hormonothérapie & progression du cancer : Dans le cadre de cette situation, Dre Lambert nous a exposé l’hormonothérapie de 2ième génération, soit un traitement plus récent qui agit sur les cellules tumorales de manière plus ciblée, notamment en bloquant l’action des androgènes ou en empêchant leur production.
Récidive du cancer : Dre Lambert a formulé que l’un des critères pour statuer sur une récidive du cancer après un traitement de radiothérapie, est de suivre et d’évaluer les variations du taux d’APS et sa progression dans le temps.
Radiothérapie & autres cancers : La radiothérapie pour le cancer de la prostate peut, dans certains cas, augmenter légèrement le risque de développer un second cancer comme l’a mentionné le Dre Lambert, mais les bienfaits de ce traitement pour le cancer de la prostate l'emportent généralement sur ce risque. De plus en raison de l’âge des patients, il est difficile de statuer sur la relation de cause à effet.
Infection rénale : Une infection rénale peut entraîner une augmentation temporaire du taux d'antigène prostatique spécifique (PSA). Comme l’a expliqué le Dre Lambert, il n’y a pas lieu de s’alarmer car n'importe quelle pathologie prostatique fait monter le PSA et non pas uniquement le cancer.
Hypertrophie bénigne de la prostate : En cas d'hypertrophie bénigne de la prostate, certains médicaments peuvent influencer le taux de PSA. Il est donc essentiel selon la recommandation du Dre Lambert d'informer son médecin de tout traitement en cours avant de passer ce test.
Radiothérapie et curiethérapie : En cas de récidive d'un cancer de la prostate après traitement initial, la radiothérapie externe et la curiethérapie peuvent être utilisées pour cibler les cellules cancéreuses restantes ou réapparues. La curiethérapie, en particulier, peut s’avérer une option intéressante dans certains cas, notamment pour les cancers localisés à risque intermédiaire ou élevé de récidive.
Dre Lambert a tenu à préciser que chaque patient est différent et qu’il n'existe pas de formule universelle pour tous en cas de récidive de cancer de la prostate. Chaque cas est unique et nécessite une approche personnalisée, basée sur de nombreux facteurs.
Pour plus d’information sur la radiothérapie externe et interne (curiethérapie), nous vous invitons à consulter le livre du Dr Saad que l’on trouve sur le site internet du Groupe de Soutien : https://soutienprostatechum.org/
Nous aimerions ici remercier Dre Lambert pour sa participation, et le temps qu’elle a pris de bien vulgariser ses propos car ce fut des plus appréciés par l’ensemble du groupe; et aussi pour son investissement sur l’amélioration de la radiothérapie pour les patients atteints de cancer de la prostate.
Luc Meilleur, patient partenaire accompagnateur
ATELIER D’INFORMATION DU LUNDI 26 MAI 2025 – COMPTE RENDU
La réunion a été animée par le Dr Luc Valiquette, urologue au CHUM et à l’hôpital de Granby. Il a débuté sa pratique en 1985 à l’hôpital Saint-Luc, avant la fusion de cet établissement avec le CHUM en 1996. Il est spécialisé dans la prise en charge de la dysfonction érectile et de l’incontinence urinaire.
La première partie de la rencontre, d’une durée d’une heure, a été consacrée à une présentation PowerPoint sur la dysfonction érectile, ses causes et les options de traitement disponibles.
Les causes les plus fréquentes identifiées sont :
Vasculaires ou cardiaques
Neurologiques
Hormonales
Psychologiques
Le Dr Valiquette a souligné que la dysfonction érectile (DE) est souvent liée au vieillissement chez l’homme, qu’il ait ou non un cancer de la prostate. Ce n’est pas le cancer lui-même qui cause la DE, mais plutôt ses traitements, comme la chirurgie (prostatectomie radicale), la radiothérapie et l’hormonothérapie. La prévention de la DE a également été abordée, mettant l’accent sur l’importance d’une alimentation saine, de l’exercice, de la gestion du stress et du traitement des problèmes médicaux sous-jacents.
Parmi les traitements disponibles, on retrouve :
La sexothérapie
Les pompes à vide
Les prothèses péniennes (rigides ou gonflables)
Les médicaments oraux, en particulier les inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (IPDE5) : Viagra, Cialis, Levitra, Spedra
Les injections intra-urétrales
À la suite de la présentation, une période d’échanges a permis aux participants de poser des questions. Environ 35 à 40 personnes étaient présentes.
Un sincère merci au Dr Valiquette, un excellent communicateur, toujours fidèle pour sa générosité et son dévouement envers notre cause.
Philippe Martin
Pour le Groupe de soutien du cancer de la prostate
ATELIER D’INFORMATION EN VIRTUEL DU LUNDI 14 AVRIL 2025 – COMPTE RENDU DU GSCP
Voici les sujets abordés durant cette rencontre d’une durée d’une heure :
Dre Cynthia Ménard, radio-oncologue, cheffe du Département de radio-oncologie au CHUM, professeure au Département de radiologie, radio-oncologie et médecine nucléaire de l’Université de Montréal. Le Dre Ménard a expliqué que cette technique d’imagerie permet de mieux détecter les sites de cancer comparativement à l’imagerie classique seule. Aussi, on comprend que plus le niveau d’APS est élevé et plus cette technique donne de meilleurs résultats. Ainsi, Dre Ménard affirme qu’il n’est pas rare d’attendre un seuil de 0,1 ng/ml pour recommander la radiothérapie de rattrapage.
TEP/TDM au PSMA : Dre Ménard nous a fait part des échéanciers concernant les résultats à être publiés d’ici peu pour l’essai clinique de phase 2; et dans quelques années pour la phase 3 à l’échelle nationale pour les patients à risque d’un cancer avancé de la
Pluvicto : Bien qu’approuvé par Santé Canada, il n’est toujours pas remboursé par la RAMQ cependant il y aurait une probabilité que ce soit le cas d’ici quelques mois selon la Dre Ménard sans qu’elle puisse l’affirmer avec certitude.
Hormonothérapie : Les pauses ou les intervalles entre chaque traitement et une explication sur la dormance du cancer par suite des traitements avant qu’il réapparaisse des années plus tard.
Chimiothérapie : Les traitements et les bénéfices qui s’en suivent pour le patient malgré les variations observées d’une personne à l’autre.
Traceurs (PSMA) : Discussion autour de deux composés utilisés pour les patients atteints d'un cancer de la prostate. L'un est un composé à base de gallium 68 et l'autre est un composé marqué au fluor 18. Son rôle au niveau du ralentissement
de la progression de la maladie et l’aide apportée pour le soulagement de certains
symptômes comme les douleurs osseuses.
Effets secondaires de la radiothérapie : Les troubles intestinaux dont les fuites rectales et l’apport des suppléments alimentaires. Les effets à court terme comme ceux aigus de type inflammatoires par rapport à ceux à long terme comme les problèmes urinaires, digestifs et sexuels.
Séances de radiothérapie : Dre Ménard confirme que cela va en diminuant avec les avancées technologiques et actuellement il est question de 5 séances pour des patients à faible risque et de 33 suite à une opération. Dans ce dernier cas, on prévoit réduire considérablement le nombre de séances d’ici 2 à 3 ans
IRM : Dre Ménard a confirmé que l’IRM n’utilise pas la radiation ionisante (rayons x)
comme le scan mais plutôt le magnétisme.
Récidive du cancer : Dre Ménard a formulé que l’un des critères pour statuer sur une récidive du cancer après un traitement de radiothérapie, est de suivre et d’évaluer les variations du taux d’APS. Il fut question de pronostic et survie dans le cas où le taux d’APS demeure stable durant plusieurs années. La probabilité de retrouver des métastases à l’extérieur de la prostate après l’opération si les pré-tests étaient négatifs. Dre Ménard a parlé d’une probabilité de 30% et que les
probabilités de récidive à cet égard sont très basses si toute la prostate a été retirée. La probabilité que le niveau d’APS remonte après avoir atteint un niveau indétectable. Pour les cancers à haut risque, le Dre Ménard parle de 20% et de 4% pour ceux à bas risque.
Biopsie : Le nombre prélevés d’échantillons de tissu en général pour la majorité des
situations, qui est de 10 à 12. Pour plus d’information sur les effets secondaires de la radiothérapie externe et interne (curiethérapie), nous vous invitons à consulter le livre du Dr Saad (p.109 à 120) que l’on trouve sur le site internet du Groupe de Soutien : https://soutienprostatechum.org/
Nous aimerions ici remercier Dre Ménard pour sa participation, son temps et son enthousiasme car ce fut des plus appréciés par l’ensemble du groupe; et aussi pour son investissement sur l’amélioration de la radiothérapie pour les patients atteints de cancer de la prostate.
Luc Meilleur, patient partenaire accompagnateur
Compte rendu ATELIER D’INFORMATION DU LUNDI 17 février 2025
La réunion a été présidée par le Dr Paul Perrotte, uro-oncologue, professeur associé et directeur du programme d'urologie, Université de Montréal.
Voici les sujets abordés durant cette rencontre :
Incontinence urinaire suite à une prostatectomie radicale. Dr Perrotte a précisé qu’il faut distinguer l’incontinence suivant un effort par rapport aux cas les plus sévères qui requièrent une correction.
Concernant le médicament Xtandi, devrait-on s’inquiéter que la RAMQ refuse à court terme son remboursement ? Dr Perrotte a réfuté une telle probabilité. Il faut comprendre que ce médicament est soumis à des renouvellements à tous les 4 ou 6 mois.
Dr Perrotte a expliqué en détails le développement du cancer de la prostate et de sa lente progression dans les cas dits de modérément différenciés, ou de grade intermédiaire. À cet effet, il fut question de la surveillance active et des observations au niveau du score de Gleason et du groupe de risque à la suite d’examens de la prostate par le toucher rectal et de biopsies.
Les traitements du cancer de la prostate résistant à la castration.
L’impact sur la masse musculaire dans le cadre d’un traitement d’hormonothérapie. Bien que cela peut rarement causer des atrophies, Dr Perrotte a cependant mis l’accent sur les activités physiques et leurs bienfaits.
Le médicament Flomax pour le traitement des symptômes de l'hyperplasie bénigne de la prostate; et les problèmes reliés à la fonction urinaire.
Dr Perrotte a profité d’une question sur la sexualité après une prostatectomie radicale pour expliquer aux participants les mécanismes à la base même de l’érection et par la suite comment l’intervention peut entraîner des conséquences sur la fonction érectile.
Les fluctuations de l’APS (PSA) et l’interprétation qu’il y a lieu d’en faire suivant une prostatectomie radicale.
La fatigue et le manque d'énergie généralisés qui peuvent apparaître pendant l'hormonothérapie.
Les critères pour débuter les traitements de radiothérapie après une prostatectomie et les risques de récidive advenant même que le taux d’APS (PSA) baisse à un niveau indétectable.
La question du choix entre l’opération ou la radiothérapie a été discutée dans le contexte où le cancer de la prostate est une maladie qui évolue lentement, et qui permet au patient de prendre le temps à cet effet d’y réfléchir.
Le refus des traitements à la suite d’un diagnostic d’un cancer de la prostate et les conséquences relativement au développement de métastases et l’espérance de vie.
Au sujet du sucre, le Dr Perrotte a clairement énoncé qu’il n’est pas un ingrédient qui accroît le risque de cancer.
Les sujets abordés ont donné l’opportunité au Dr Perrotte de partager avec enthousiasme son expertise sur différents aspects de la maladie et sur les traitements appropriés.
Nous le remercions pour sa générosité et sa facilité à transmettre de façon claire ses connaissances.
Luc Meilleur, patient partenaire accompagnateur
ATELIER D’INFORMATION EN VIRTUEL DU LUNDI 13 JANVIER 2025 – COMPTE RENDU DU GSCP
La réunion a été présidée par le Dr Daniel Taussky, radio-oncologue au CHUM, spécialisé en curiethérapie, et professeur agrégé de clinique au Département de radiologie, radio-oncologie et médecine nucléaire. Ill est celui qui, en 2004, a implanté cette technique au service de radio-oncologie de l’Hôpital Notre-Dame, service maintenant transféré au CHUM).
Voici les sujets abordés durant cette rencontre d’une durée d’une heure :
La récidive du cancer à la suite de traitements de radiothérapie et le développement de cancers métastasés; et quand est-il question de récidive.
Les traitements de radiothérapie et ses effets secondaires à long terme sur les organes avoisinant, prostate , vessie ou le rectum, et le risque de développer un cancer induit.
La réduction dans les dernières années du nombre de traitements de radiothérapie à la suite de l’administration de doses plus élevées en raison d’un ciblage plus précis.
Le dépistage du cancer de la prostate, les différents tests et les nouveaux marqueurs tels les marqueurs génétiques. La question de l’âge pour initier un dépistage ainsi que les conditions médicales personnelles et cas particuliers qui prôneraient ou pas pour un traitement ou pour une chirurgie.
La curiethérapie à basse dose; et à haute dose pour les cancers plus agressifs en combinaison avec des traitements de radiothérapie. Dr Taussky a bien expliqué à qui s’adressaient ces traitements et dans quel contexte.
La PSMA, cette protéine généralement présente à la surface des cellules cancéreuses de la prostate et non identifiée par un test sanguin comme le PSA; et aussi le PSMA-TEP en regard de sa détection. (Note: cette nouvelle technique d’imagerie relativement coûteuse n’est toujours pas remboursée par le système public de soins de santé.)
Les vaccins contre le cancer de la prostate : à ce jour. les résultats à ce jour s’avèrent plutôt décevants.
Les sujets abordés ont donné l’opportunité au Dr Taussky de communiquer avec clarté, l’évolution de la radiothérapie et de la curiethérapie jusqu’au test PSMA tout en soulignant les différences de chaque type d’intervention et leurs applications spécifiques.
Nous le remercions pour sa générosité et sa facilité à transmettre de façon claire ses connaissances.
Luc Meilleur, patient partenaire accompagnateur
